UEMOA / Qualité des prestations routières : Le Togo travaille pour la première place

 UEMOA / Qualité des prestations routières : Le Togo travaille pour la première place

Tadju Dini Dermane, Directeur des transports routiers, ferroviaires par intérim et Président du Comité national de facilitation des transports.

L’ŒIL D’AFRIQUE, le 16 Décembre 2021

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L’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) rend public son rapport 2020 à Lomé. Ouvert ce 16 décembre 2021 par le Ministère des Transports Routiers, Aériens et Ferroviaires, l’atelier de vulgarisation du rapport 2020 de l’Observatoire des Pratiques Anormales (OPA) organisé par le Comité National de Facilitation réunit les différents acteurs de la chaîne des transports, en vue de partager le contenu des rapports sur la qualité du transport, recueillir les témoignages des participants sur lesdits rapports et proposer des approches de solution.

En effet, il est produit chaque trimestre et chaque année, un rapport qui fait l’état réel de la qualité des prestations routières dans l’espace communautaire, en ce qui concerne les facteurs favorisant la fluidité des transports entre autres, ce rapport basé sur l’observation de trois indicateurs : le nombre de poste de contrôle, le temps de contrôle et la moyenne des dépenses des usagers de la route.

De ce fait, les différents pays membres de l’UEMOA ont mis sur pied l’Observatoire des Pratiques Anormales dont le rôle est de veiller à la libre circulation des biens et des personnes sur les corridors, considérant que pour une intégration pleine et entière les tracasseries imposées constituent une barrière. 

Ce rapport 2020 qui corrobore les observations des années n-1, fait état d’une nette régression des indicateurs : Le Togo décale d’un rang, de la première place depuis 2011, le Togo revient 2ème derrière le Bénin en 2020.

« Selon les rapports 2019 et 2020, le nombre de poste de contrôle est revu à la baisse (de 20 à 17 de Lomé à Cinkassé), le temps de contrôle également de 163min à 154min, le montant dépensé par le praticien de la route notamment les conducteurs de véhicule est passé de 12000FCFA à 8000FCFA » précise Tadju Dini Dermane, Directeur des transports routiers, ferroviaires par intérim et Président du comité national de facilitation des transports.

Cet atelier vise donc à étudier les voies et moyens à adopter, ensemble avec les acteurs impliqués, afin de retrouver sa place. Déjà un accent est mis sur la sensibilisation des agents intervenant le long du corridor à revoir les comportements afin de réduire les tracasseries.

Tolissa Jude Simone

L'OEIL D'AFRIQUE

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