POUVOIR PUBLIC ET JOURNALISME QUEL CONTRAT POUR UN DEVELOPPEMENT DURABLE DANS LA SOUS REGION CEDEAO

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L’Oeil d’Afrique, le 02/02/22 +22890214293

Ce siècle récent est marqué par d’autres formes de médias, changeant les pratiques au sein des rédactions.

De nouvelles pratiques qui appellent à de nouvelles attitudes, des attitudes indispensables pour garantir l’efficacité dans un métier si sensible, efficacité dont dépend obligatoirement la sécurité des animateurs de ce métier pourtant noble, au service des communautés. Le rôle des médias dans nos sociétés est important pour la préservation des équilibres… Cependant, ce rôle des journalistes n’est pas souvent bien perçu; les différends qui opposent par moment les professionnels de médias à leur communauté en disent long… Cet état de fait est parfois alimenté par un déficit de compétences dans la gestion de l’information, ou par une sorte de vulnérabilité liée aux contextes.

Médias face aux bouleversements des fondamentaux.

Dans ce nouveau contexte, il ne s’agit plus uniquement de la sécurité des personnes; la sécurité du journaliste prend une autre allure avec de nouvelles « requirements » du fait que de nouvelles “feature gate” avec le métier, ses forces et faiblesses, posent la problématique à deux niveaux :

Analyse conceptuelle de l’état des médias en Afrique de l’ouest.

Dans la pratique classique, ce, jusqu’en 2005, la sécurité des acteurs du journalisme était axée sur la protection des personnes physiques, les agressions des Médias, en relation avec la sûreté informatique, étant directement perpétrées sur les personnes physiques des hommes et femmes des médias. A cela s’ajoutent à ce jour les agressions sur les outils qu’utilise le journaliste.

Pouvoir public et journalisme quel contrat pour une paix durable.

Un bon média est un outil d’intérêt communautaire, par son habileté à aider à faire connaître les meilleures pratiques de gouvernance dans la cité. Mieux, attirer l’attention des acteurs sur les zones d’ombre qui à terme pénalisent l’évolution des choses, un rôle salvateur dans la mesure où les médias participent à la compréhension des inégalités à même de provoquer des exclusions. Cependant, les productions des médias ne sont pas souvent en accord avec les milieux. Et pour des systèmes, il faudrait faire des barrières à la production, publication ou divulgation de ces informations.

Le journalisme et les contraintes de la désinformation.

Dans les rédactions traditionnelles, des obstacles sont faites sur des acteurs qui répondent aux aspirations du journaliste. Mais avec la nouvelle donne, les computers sciences qui favorisent les journaux, et le travail en réseau. Attention! Les obstacles se sont adaptés. Les services de mercenaires sont à l’œuvre …et les observations jamais rendues public pourrissent et deviennent des pues, et en fin de compte, des senteurs nauséabondes: autocensure.

L’information vraie au service de la stabilité régionale

Cette fixation contraignante a donné libre cour à la légitimation des acteurs anonymes qui sèment à tout vent, et tirent toute la puissance de l’anonymat. Il revient de prendre en compte le rôle de médias dans la construction réelle de l’édifice régionale dans la sous région.

Le journalisme vrai est aussi au service de sa communauté.

Il revient donc au journaliste, pour la maîtrise de son métier, de s’exercer à connaître les formes nouvelles d’agression dont il fait ou pourrait faire l’objet à travers ses outils usuels de traitement d’information, des outils qui vont de la manipulation de masse, le zonage des réseaux informatiques, les intrusions dans les réseaux informatiques… tels sont les nouveaux métiers des hackers qui agressent et détournent les médias de leur quintessence primaire.

Expert Kossi Ayegnon

Afrique de l’ouest.

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