Mise en œuvre du projet WACA RESIP

 Mise en œuvre du projet WACA RESIP

CIVIGBOZOH ET AVOTODE LIVRENT DES ÉQUIPEMENTS AUX POPULATIONS DU BASSIN BOKO ZOWLA

L’OEIL D’AFRIQUE, LE 07/01/2022
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Réception et remise de matériels et d’équipements aux groupements de producteurs d’huiles de coco, de pêcheurs, et maraîchers dans le cadre de la mise en œuvre du sous projet “sauvegarde du patrimoine naturel et restauration de la biodiversité dans les Bassins du Lac Boko Zowla et Hinterland, sous projet porté par CIVIGBOZOH avec l’appui technique de l’ONG AVOTODE, sous le financement conjoint de la Banque Mondiale et le Ministère Togolais de l’Environnement et des ressources Forestières, à travers le projet WACA Resip.

Mitiguer les impacts du réchauffement climatique demande à la fois un renforcement de la résilience des populations, dans la mesure où les effets participent à la vulnérabilité de la biodiversité et la destruction des patrimoines naturels qui servent à l’équilibre de l’écosystème dont dépendent ses populations.….

C’est dans ce cadre que CIVIGBOZOH, associant les populations des bassins humides du lac BOKO ZOWLA et de l’Hinterland, a porté le présent projet, projet ayant reçu l’appui et l’accompagnement de l’ONG AVOTODE et le financement du projet WACA RESIP.

Ainsi, le projet WACA RESIP fait de la restauration de la biodiversité et aussi participe au renforcement de compétence des populations de ses zones à travers des financements et renforcements de compétence et la dotation d’équipements pour la production d’huile de coco, sachant que la production d’huile de coco suppose de disposer des noix. Raison pour laquelle les espèces de cocotiers à croissance rapide, ont été mises à terre, par la même occasion, la promotion des maraîchers.

Ce qui suppose l’acquisition des matériels et équipements, indispensables pour l’aménagement des bas fonds, étapes auxquelles s’ajoutent la formation des populations pour garantir la gestion efficace de leurs revenus, en améliorant leurs compétences administratives et financières.

Ainsi les membres des groupements sélectionnés, ce 7 janvier 2022, après avoir participé à l’ensemble de formation, ont reçu des équipements, broyeurs de noix de coco et également du matériel maraîcher pour faciliter les activités. Ces équipements d’un coût total d’environ 9 millions de CFA ont été attribués aux groupements…

La réception a été faite en présence du représentant du préfet, du Coordonnateur Adjoint de WACA, des représentants des maires des communes de lacs 1 et lacs 4, des officiels et têtes couronnées, d’acteurs impliqués, des bénéficiaires et partenaires techniques et financiers.

Précisons que la présente activité d’octroi a été précédée de formation en gestion. Elle sera suivie dans les prochains jours de formation technique dans la fabrication de meilleures qualités d’huile de coco.

Cette cérémonie de remise a été rendue possible à l’issue de la réception officielle de ces matériels.

L’intervention du Coordonnateur adjoint de projet WACA

Selon le Coordonnateur Adjoint Yao Komi, “pour éviter trop de pression sur les exploitations de ressources, il est prévu un replantage d’espèces à croissance rapide qui émettent peu de carbone durant la combustion. Pour le Coordonnateur Adjoint, savoir produire ne suffit plus, il faut bien des moyens adéquats pour s’adapter aux exigences qui encadrent le métier de production. Et pour que cela soit possible, les politiques stratégiques de l’État du Togo avec l’aide des institutions partenaires, ne manque pas de soutenir les populations. C’est justement dans ce contexte que les acteurs intervenant dans la gestion des ressources de transformation qui tirent leur matière première de l’environnement ont suivi une série de formation visant au renforcement de leurs compétences avec pour objectif d’assurer une bonne gestion des ressources halieutiques et végétaux, afin que leurs activités n’aient pas à agir négativement sur les ressources. Pour que cela soit possible, elles ont bénéficié d’un ensemble de matériels adaptés, dont l’utilisation prend en compte les normes de l’environnement.
Il s’agit de garantir une meilleure effectivité de la chaîne des valeurs, depuis l’approvisionnement des ressources à la gestion de la disponibilité des ressources par une mesure de contrôle concertée, facilitant le renouvellement des ressources et aussi la transformation, en utilisant des moyens spécifiques de sorte à permettre une bonne maîtrise de la cuisson sans gaspillage des combustibles pour les transformations de coco en huile, de même pour les pêcheurs, de sorte à générer moins de carbone dans le processus de cuisson, en conservant plus les espèces végétales.

En préservant la forêt et aussi adapter une nouvelle forme de pratique de la récolte au replantage et au choix des combustibles pour soutenir la durabilité et réduire la pénibilité des activités manuelles de broyage, en équipant les femmes par système mécanisé.

Moment de gaité à l’écomusée Guindoua d’Aneho

A l’occasion d’une cérémonie remarquable organisée au cœur du siège de l’ONG AVOTODE, une esplanade ouverte de l’écomusée, à la place dite de la République, un cadre de convivialité où se croisent et se rencontrent fils et filles du Togo, lieu où chacun peut prendre part aux activités qui traitent du développement par la culture endogène et la préservation des patrimoines, ce, dans l’intérêt de la nation.

L’Ecomusée Guin Doua d’Aneho est sans doute le lieu unique qui rappelle
une activité grandiose marquée par les folklores, danses traditionnelles des Zangbeto et la restauration, avec de menus faits strictement de mets et boissons locales de chez nous.

L’occasion pour Wilson Anani, Directeur Exécutif de l’ONG AVOTODE d’inviter les populations à s’engager pour le développement dans leurs activités génératrices de revenus. Il a demandé aux groupements venus des villages, de compter avec tous les fils et filles de leurs localités. Pour le DE, l’appartenance à tel bord ou autre bord doit être une source d’enrichissement, tant par la diversité des contributions a précisé le directeur exécutif d’AVOTODE, avant de conclure que ces équipements sont à gérer dans le cadre du travail et de manière inclusive.

Prendre bon soin des équipements

Affectées de part et d’autre par l’avancée de la Mer et de l’envasement des lacs qui entourent cette région, les populations des localités en savent sur les effets des changements climatiques, et n’ont pas droit au découragement ou à la négligence.
De ce fait les critères d’octroi des équipements tiennent compte de la performance des populations.

La communauté FOLYVI DJO a été un acteur important dans la prise en compte des objectifs du projet. ainsi a-t-elle eu droit à tous les outils et équipements nécessaires.

Equipements qui ont été présentés par les différents fournisseurs qui ont tenu à faire la lumière sur les étapes de la passation du marché et les qualités techniques des machines en présence des autorités administratives, locales et traditionnelles.

Pour les observateurs, cet acte satisfait à une exigence de transparence et de redevabilité qui montre la rigueur observé sur le projet.

AYEGNON BLAISE

DIRECTEUR L’OEIL D’AFRIQUE

L'OEIL D'AFRIQUE

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