Mise en œuvre de la vision minière africaine

Les dirigeants de l’AES, un espoir suscité sur le continent?

L’OEIL D’AFRIQUE, le 31 Mai 2024
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A l’écoute de l’actualité, suivi d’analyse des opinions partagées, au regard des faits qui peuvent suggérer des idées auprès de la jeunesse africaine, un suivi des politiques minières dans les États de l’Alliance des États du Sahel, en abrégé AES notamment le Niger, le Mali et le Burkina Faso montre un certain décalage par rapport aux antécédents économiques de cette zone du craton birrimien pourtant riche en ressources minières, mais jadis considérée comme les pays les pauvres du monde.

Cependant l’indispensable fil conducteur du developpement qu’est la divulgation de l’information minière, et une certaine orthodoxie, du moins la transparence et la traçabilité de l’information minière, suscite une floraison de tendances et d’opinions, les plus controversées les unes que les autres, à raison. Engagés militairement dans le travail contre le terrorisme, les États de l’AES manquent de pertinence absolue dans la conduite absolue de la fonctionnalité de la vision minière africaine. #vma

En effet, les mécanismes de dialogue des populations riveraines avec les industries extractives sont doublement mis à mal par les crises causées par le terrorisme: en l’absence d’information minière, comment la population peut-elle savoir superviser la gestion faite de ses richesses ?

Des doutes et inquiétudes planent sur la traçabilité normative des revenus pétroliers en l’absence de coordination concertée

Il existe face à cette situation, une certaine image, du déjà vu, qui commence à se dégager de ce qui s’observe sur le terrain. En attendant un retour à la vigilance, le groupe des observateurs des médias d’Afrique sur l’état de la gestion des ressources minières, groupe mis en place dans le cadre de la vision minière de l’Union Africaine souligne de ce fait, le devoir de rappeler aux populations des pays concernés l’impérieux devoir de participer de façon constructive au dialogue des parties prenantes dans la gouvernance minière,afin d’ aider les autorités a lutter contre l’exploitation illicite des ressources minières , à s’organiser pour participer de façon constructive à l’instauration de le vision miniere africaine qui prévoit une transformation des ressources minières sur le continent africain.

Le centre africain pour l’observation de la gouvernance minière se veut rassurant quant à la volonté des États de l’AES et appelle les dirigeants de l’AES à :

-Se saisir des avantages comparatifs qu’offrent les différents Etats africains, pour développer des infrastructures structurantes régionales autour du secteur minier pour une bonne valorisation des ressources minières des pays… une attitude qui aidera à renforcer la cohésion des peuples africains, en attente d’une justice dans la gestion des ressources minières efficace qui tient à cœur aux dirigeants de l’AES..