Le Togo se repositionne dans la digitalisation

L’OEIL D’AFRIQUE, le 16 Novembre 2024
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Le monde aura survécu à la transformation, aussi étonnante en matière de communication, surtout ses dernières années, que l’on n’aurait jamais pu s’imaginer qu’il y a de cela une vingtaine d’années, après les fibres optiques que le Togo a installées dans la sous région, la meilleure en Afrique de l’Ouest. Nous étions déjà en 198O. À ce jour, il y a une certaine tranformation en matière de communication plus que jamais.

Depuis l’installation des MS Dos sur les ordinateurs, les plus remarquables de ces moments, les 286, dont la mémoire était en MEGA, aujourd’hui, nous sommes arrivés à des mémoires mille fois plus importantes et toutes les opérations etant désormais possibles. Plus encore, les lignes de connexion évoluent à la vitesse grand V. Passant de la consultation simple des e. mails qui durait plus d’une heure sur un ordinateur, à aujourd’hui où cette opération devenue instantanée s’exécute sur tous les terminaux, la connexion étant tellement rapide, et les accessoires d’émission et de partage diversifiés et multipliés: Modem, Clefs USB, Box… Nous sommes arrivés à la connexion satellitaire individuelle, exclusivement destinée aux grandes entreprises, à ses tout-débuts.

Cette révolution apportée par Elon Musk interpelle les plus avertis à penser qu’il y a matière à réflexion. Une bonne mine de réflexion qui fait travailler le monde, en terme économique, politique, sécuritaire, souveraineté.

On peut comprendre pourquoi le Togo s’organise dans la construction d’un tissu de compétences à la tâche. La récente rencontre de l’hôtel Sarakawa en relation avec l’économie numérique en dit long. Organisé par le ministère de l’économie numérique et ses partenaires, la cinquième fois consécutive, cette constance montre une fois encore l’importance que prend la digitalisation dans la transmission des données, la proportion de l’intelligence artificielle pour résoudre les équations multiples et donner réponse aux besoins à la dimension de notre ère.

Le faire ou disparaître reste le sentiment qui peut également amener les professionnels à cette reconnaissance de l’importance de cette matière. Mais quelle est la proportion de la contribution des africains de l’ouest à la chose, en terme d’outils, de contenus et divers ? Tout l’enjeu scientifique et économique reste à définir.

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Expert AYEGNON Kossi Blaise, DP L’OEIL D’AFRIQUE, Doctorant en Informatique