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Le réchauffement climatique et ses conséquences en Afrique de l’ouest: les inondations à outrance
L’Oeil d’Afrique, le 12 juin 2023
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Ces derniers temps en Afrique de l’ouest, l’inondation fait le quotidien de l’actualité. Les familles, de plus en plus, en sont victimes, dans les divers quartiers : des logements entiers sont envahis par des eaux pluviales, faisant des victimes humaines.
En République Démocratique du Congo, les éléments de la nature sont relevés comme cause de ces drames, et pourtant les agents de l’administration publique ont fait de mettre en place des cadres de sensibilisation, voire de prévention. Cela n’a pas empêché les populations de s’installer dans les zones à risque et humides. Le développement de la crise est donc une alerte pour sonder l’efficacité des politiques étatiques. De ce fait, il revient de réfléchir un temps soit peu à tous les mécanismes qui sont mis en place, voir dans un premier temps, quelles sont les orientations générales des politiques publiques dans ce sens, et s’assurer que les populations sont vraiment informées de ce qu’il faut faire. Plus encore, étudier les nouvelles pratiques environnementales qui s’y correspondent, mieux associer les divers acteurs de la protection de l’environnement à participer davantage au processus, tout en espérant que la démarche porte ses fruits.
Au delà de toute approche, le réel problème ici reste la mobilisation et la disponibilité des fonds. A ce jour visiblement, les informations à ce propos sont rares.
Quoi que les agences de protection des personnes sont intéressées à agir, la question néanmoins reste entière.
De saison en saison, les maisons se retrouvent de plus en plus englouties dans les lits de courants d’eau, le temps de faire des habitants, des batraciens.
Faisant des vagues successives de déplacement des zones à risques vers des camps de “naufragés nationaux”, et ce, dans l’espace et dans le temps.
Les causes aussi diverses soient-elles d’un endroit à l’autre, il s’agit toujours des conséquences liées aux activités humaines…certaines occupations des zones humides déversent le trop plein dans les zones à proximité a priori considérées de viables.
De ce fait, il revient aux Etats de l’Afrique de l’ouest, de prendre les mesures idoines, d’abord en recensant les zones ayant été objet d’inondation, ensuite en mettant en place des moyens d’étude de mitigation durables et résilients de ces cas.
A suivre…
Blaise AYEGNON depuis l’Afrique de l’ouest