La KAS et l’AREJ renforcent la capacité des femmes agricultrices dans les techniques de l’agroforesterie

 La KAS et l’AREJ renforcent la capacité des femmes agricultrices dans les techniques de l’agroforesterie

Sécurité alimentaire au Togo

L’Oeil d’Afrique, le 29/10/2022
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L’actualité ces trois dernières années, surtout en ce qui concerne la survenue de la pandémie à la COVID19 doublée des conséquences du conflit Russo-Ukrénien a occasionné une perturbation dans la chaîne d’approvisionnement et la réduction de la production. Avec comme effets conjugués: les produits de première nécessité et denrées alimentaires se raréfient. Pour ceux qui existaient dans les magasins, leurs prix ont exagérément flambés. Ceci ouvre la voie à une crise alimentaire mondial sans précédent.
En Afrique, l’on souffre soit de pénurie de produits exportés, soit de l’augmentation de leur prix de revient du fait de la cherté de transport, prix qui revient insupportable au panier de la ménagère africaine, sans compter que le revenu journalier est en deçà de la moyenne. Comment faire pour juguler la crise actuelle qui sévit dans presque tous les pays ? Une réponse pertinente s’impose.

Dans la mise en oeuvre de son projet sous régional “Un seul monde sans faim, droit foncier de la femme en Afrique”, ce projet né d’une initiative ministère allemand de la coopération économique et du développement visant la lutte contre la faim et la pauvreté, par le biais d’un renforcement de la résilience de la femme rurale à travers son autonomisation, la Konrad Adenauer Stiftung (KAS) sonne comme un retour de son de cloche : tirer profit de l’existant en maximisant les potentialités d’autosuffisance alimentaire. Il s’agit de permettre à ce que les femmes ayant, par le biais de ce projet, retrouvé l’accès aux domaines fonciers issus des retombées positives de ce projet, puissent, dans une seconde étape, réussir sa valorisation. Par l’acquisition de compétences en matière agricole et non des moindres.

En effet, le centre de l’Association Action Réelle pour l’Environnement, l’Enfance et la Jeunesse (AREJ), situé à Cinkassé, à l’extrême nord du Togo, est le cadre choisi par la KAS pour convoyer 17 femmes issues de groupements et coopératives bénéficiaires de son projet “EWoH2” au Togo pour des séances de renforcement de capacités sur le compostage, la conservation des sols, la maîtrise de l’eau, et les techniques d’agroforesterie.
Il s’agit pour l’initiateur de permettre aux femmes d’améliorer leur efficience dans la productivité agricole afin d’apporter leur contribution à la sécurité alimentaire. Ainsi, durant 6 jours, du 27 octobre au 1er novembre 2022, ces femmes auront à acquérir des techniques de maraîchage pour une agriculture en toute saison.

Pour Maurice Kossivi Gblodzro, le Coordonnateur de la KAS au Togo, la formation initiale des femmes paysannes des groupements/coopératives
agricoles a été initiée en vue de d’améliorer leur connaissance dans la fabrication des fertilisants naturels (le compostage), la maîtrise du mécanisme de conservation des eaux et sols, la maîtrise des techniques de production maraîchère (Production, transformation et
commercialisation).

Plus qu’un apprentissage, c’est un contexte qui met en exergue les partages d’expériences à travers la visite des fermes agro écologiques, de l’AREJ et de ses anciens élèves. Par cette formation, la KAS voudrait offrir aux femmes bénéficiaires l’occasion de pouvoir accentuer leur capacité de productivité agricole de sorte à pouvoir satisfaire la demande sur le marché local.

Yerima Amidatou

L'OEIL D'AFRIQUE

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