Gouvernance des ressources minières en Afrique de l’Ouest

 Gouvernance des ressources minières en Afrique de l’Ouest

Nécessité de la transparence dans les États de l’AES (Burkina Faso, Mali et Niger)

L’OEIL D’AFRIQUE, le 24 Mai 2024
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Les dernières décennies en Afrique Saharienne sont marquées par des violences croissantes dues au terrorisme et au pillage des ressources, conduisant à une désorganisation des États. Les coups d’État militaires au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont suscité des espoirs de réorganisation des services étatiques. Toutefois, la gestion transparente des ressources minières reste un enjeu crucial, comme le montre la récente interdiction par le Bénin de charger du pétrole nigérien. La décision de l’ITIE de clore la Validation du Niger, tout en maintenant le pays sous surveillance accrue, illustre les défis de transparence dans un contexte d’instabilité politique.

Les dernières décennies en Afrique Saharienne sont marquées par une montée de violence, principalement due au terrorisme et au pillage organisé des ressources des États. Cette situation a engendré une désorganisation profonde des États, menant certains d’entre eux à un point de rupture. Avec l’avènement des forces armées en Guinée, au Burkina Faso, au Niger et au Mali, cette évolution a fait naître l’espoir d’une fonction disruptive capable d’assurer un nouveau départ et une meilleure réorganisation des services étatiques. Les espoirs sont immenses, accompagnés de relents souverainistes largement exprimés.
Cependant, la question de la gestion transparente des ressources minières revient avec insistance, particulièrement à la lumière de la récente agitation médiatique autour du pétrole du Niger. Cette situation a été exacerbée par la décision des autorités béninoises d’interdire le chargement des navires destinés à convoyer le brut nigérien à partir des côtes béninoises.

Contexte et problématiques actuelles

Instabilité régionale : Les pays sahéliens comme le Niger, le Burkina Faso, la Guinée et le Mali ont tous été touchés par des coups d’État militaires ces dernières années. Ces événements ont bouleversé les structures de gouvernance et ont souvent été perçus comme des opportunités pour réformer les États de manière significative.
Espoirs et défis : Malgré les espoirs de réorganisation et de souveraineté nationale, la gestion des ressources naturelles reste une question cruciale. L’extraction minière, notamment du pétrole au Niger, pose des défis de transparence et de gouvernance.


Cas du pétrole nigérien :

La récente interdiction par le Bénin de charger des navires avec du pétrole nigérien a attiré l’attention sur les pratiques de gestion des ressources. Cette interdiction survient alors que les frontières sont fermées et que les sites d’extraction n’ont pas encore été inaugurés par les parties prenantes.

Enjeux de transparence et gouvernance (à suivre)

Un article collaboratif de Joseph Perzo ANAGO (Journal LA DÉPÊCHE Bénin) et Kossi Blaise AYEGNON (Journal L’OEIL D’AFRIQUE Togo)

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