Lutte contre le VIH-Sida : des progrès réalisés, mais encore de défis à relever
Éducation aux droits et devoirs du citoyen/ SOS LE SPÉCIALISTE répond à nos préoccupations juridiques
L’Oeil d’Afrique, le 25/02/23
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Deux événements ont meublé l’après-midi du 23 Février 2023, au siège de l’ONG RAFSET à Lomé.
L’un relatif au lancement de la Plateforme Numérique citoyenne “SOS Le spécialiste” couplé à une séance consacrée à une analyse de l’état de la lutte contre la corruption au Togo.
En effet, le premier, plateforme qui use des réseaux sociaux et principalement Facebook YouTube TikTok et Instagram pour la divulgation d’informations explicatives de faits ou actes exclusivement juridiques, et qui sont pourtant inaccessible au citoyen lambda.
C’est donc devant un parterre de journalistes que les initiateurs, dont le Président Samiroudine Ouro Sama a procédé au lancement.
Outils numériques d’information, de sensibilisation, d’orientation et d’assistance juridique, SOS LE SPÉCIALISTE selon ses initiateurs, voudrait combler ce vide juridique qui favorise des abus de droit, la victimisation par ignorance. SOS LE SPÉCIALISTE traitera donc de toutes les thématiques ayant trait à la gouvernance, aux droits de l’Homme, à la participation citoyenne au contrôle de l’action publique entre autres…
Cette rencontre avec les professionnels de la presse a été l’occasion pour les tenants de l’ONG RAFSET de mener une critique constructive en ce qui concerne l’état de la corruption au Togo, et plus spécifiquement les actions de la HAPLUCIA ( Haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et des infractions assimilées du Togo) dont le Président a été remplacé récemment en début du mois de février 2023, pour rendement non conséquent de sa mission. De l’avis de Samiroudine Ouro-Sama, l’indice de perception de la corruption classe le Togo parmi les pays les plus corrompus.
Notons que L’INDICE DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION 2022 DE TRANSPARENCY INTERNATIONAL publié le 31 janvier 2023 RÉLEVE LE CERCLE VICIEUX DE LA CORRUPTION, DE LA VIOLENCE ET DE L’INSTABILITÉ EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE.
Un constat alarmant qui pousse Samuel Kaninda, le Conseiller Régional pour l’Afrique de Transparency International à interpeller les dirigeants africains en ces termes :
« À l’heure actuelle, les populations du continent africain sont assaillies de toutes parts par de multiples difficultés – pénuries alimentaires, hausse du coût de la vie, une pandémie qui n’en finit pas et de nombreuses situations de conflits. Mais en dépit du fait que la corruption vient alimenter et compliquer chacune de ces crises, les gouvernements de la région, pour la plupart, continuent de négliger les efforts requis pour lutter contre ce fléau. Les Africains ont besoin que leurs dirigeants ne se contentent plus de simples mots et engagements et prennent des mesures fortes et décisives pour éradiquer la corruption qui est omniprésente, en particulier en ces temps si durs, sinon la situation ne fera qu’empirer. »
Précisons que cette conférence de presse a été animée conjointement avec Kagbara Innocent, Secrétaire Général du RAFSET