Edito: Les 13èmes Jeux Africains à l’heure du numérique, de la globalisation et de l’harmonisation des frontières

Comment fédérer les autres et se fédérer autour d’une pensée construite sur la recherche de développement de soi et des personnes dont on a la charge morale, spirituelle, relationnelle?

L’OEIL D’AFRIQUE, le 14 Mars 2024

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Libérer les potentiels et le génie en la jeunesse africaine passe par l’éducation et le sport. Les avancées enregistrées par les occidentaux dans tous les domaines ne laissent plus l’homme noir à l’amusement. Pour ainsi dire que les différents jeux organisés sur le continent africain, bien qu’ayant l’ère de distraction, portent une trame de fond, de ce qu’il existe tout un marché porteur autour.La réflexion devient une nécessité de résilience et de responsabilité dans l’esprit de présentation d’un projet social à visage progressiste, mais également à faire croître la pérennité d’un monde meilleur.

Les différentes exigences en terme de référence, parfaitement réussies nécessitent une sorte de combinaison d’éléments pour résoudre une seule problématique: celle de mettre l’homme au centre du développement.

Cependant, de jour en jour, malgré les orientations légales, spirituelles, christiques ou traditionnelles, le profil d’une société qui offre une image de réussite dans la durée fait d’avis de succès unanime à l’allure de dents de scie, et laisse une sorte d’écart entre les prospectives et les réalisations.

Au plan global, la marque de réussite de tous attire sur les efforts à mettre à jour, à réinitialiser, les données à y intégrer afin de faire fonctionner la renaissance de la société africaine moderne, faire parler d’elle et en somme, rester à des niveaux divers, une source d’inspiration pour les observations empiriques de tout bord et mieux, les bonnes choses ne manquent pas..Les écoles, les grands chantiers de jeunes font fédérer les tissus sociaux, à donner à tous, une chance égale de réussite.

Cet apport reste et demeure une dimension importante à maintenir.Le cas de développement sur le continent africain des écoles, des stades omnisports, des grands chantiers de rencontre d’émulation, donne une vision pratique et pragmatique de la productivité de la jeunesse, et mieux, une nouvelle marque de production “Made in Africa” où la capacite sportive sur le continent donne des grands maitres des stades.

Il faut également y trouver des moyens pour que cela perdure. D’Abidjan la CAN à Lomé le Tennis, à Accra les jeux Africains, et que sais-je encore… le centre d’intérêts de la jeunesse est pris en compte et prend une meilleure visibilité.. au point qu’il faut continuer à y croire..

Kossi Blaise Ayegnon, depuis Legon University