Des frais supplémentaires sur les véhicules au PAL

 Des frais supplémentaires sur les véhicules au PAL

Une mesure de trop pour les activités déjà au ralenti

L’Oeil d’Afrique, le 15 juin 2022
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Les importateurs de véhicules d’occasion du Togo seront à partir du 1er Juillet 2022, confrontés à une nouvelle mesure qui accentue l’épreuve de la recension économique, déjà tendue. Il s’agit d’une redevance de 10.000f par véhicule imposée au Parc DJ SARL, mesure qui ne reçoit pas l’adhésion des importateurs.


En effet, dans un avis (voir ci-dessous) en date du 11 juin 2022, la direction de la société DJ SARL porte à l’endroit des opérateurs économiques locataires dans son parc, une nouvelle imposition de prix, qui prend effet à compter du 1er juillet 2022.

Note adressée aux importateurs


Cette décision, les importateurs la qualifient d’unilaterale, et la contestent vivement, se référant au fait qu’aucune base ni fondement légal ne le légitime, comme le précise la lettre réponse.

Lettre réponse des importateurs adressée au DG de Parc DJ Sarl


Interrogé sur la question, El Hage Jahjah, le DG de la DJ SARL, qui a tout d’abord refusé de s’adresser à la presse, affirme ensuite que sa décision qui, selon lui est prise en concertation avec les gérants des autres parcs automobiles, est motivée par l’augmentation des charges dues aux crises de la pandémie à la COVID 19 et la guerre ukrainienne.

“Quand les charges augmentent, c’est le produit qui en assume les conséquences” a-t-il confié.

Des véhicules d’occasion en stationnement

En réalité, les affaires de véhicules communément appelés des ” Venus” de France ou France au-revoir, est un marché de jour en jour menacé de disparition, du moins sur sa forme actuelle, du fait de la facture de la cherté des frais de revient pour les intervenants dans la chaîne de valeurs, que sont les importateurs, les gestionnaires de Parcs et les vendeurs.

Les causes sont de plusieurs ordres, les augmentations des frais de stationnement, de frais excédentaires… ces frais qui perturbent la sérénité de ce marché dédié au service de l’Afrique de l’ouest et des pays de l’hinterland. En chiffre, des véhicules qui transitent en destination des pays de l’hinterland, le Togo est reconnue être une place de choix. Son port jusqu’à une date récente aura fait d’attirer le retour des acheteurs, après l’envolée des taxes qui a sonné le départ massive des vendeurs et acheteurs vers les pays voisins.
Il s’est agi entre temps du dossier COTEC, la nouvelle revision des taxes et de dédouanement a été positivement saluée.

C’est dans ce climat serein malgré les impacts de la COVID 19 sur les affaires et réduisant la demande, au même moment les charges étant maintenues, la reprise post Covid annoncée est à peine ressentie mollement que de manière générale, un nouvel impact du ralentissement des affaires du fait de la crise ukrainienne n’a pas empêché les responsables des Parcs d’être soumis à un payement de 10.000 CFA sur chacun des véhicules stationnés dans les Parcs déjà en location.

Dans un contexte macroéconomique tendu, cette mesure se considère comme étant de trop pour les activités déjà au ralenti, estiment les revendeurs.

Il faudrait préciser que les institutions de breton wood, à travers un rapport avertissant des conséquences désastreuses qu’engendreraient de nouvelles mesures d’augmentation des taxes dans certains pays, conséquences de la recension économique c’est-à-dire de ralentissement des affaires, du fait qu’après les inflations c’est-dire l’augmentation du coup élevé de la vie due à la crise de covid19 après la reprise momentanée, ce, surtout dans les pays où les mesures d’accompagnement n’ont pas été ressenties dans le panier de la ménagère, toutes ces charges auxquelles vient s’ajouter le contexte de la guerre en Ukraine occasionant le ralentissement des affaires, à défaut, certains pays en augmentant les taxes pour une mobilisation interne des ressources déjà réduites par les effets de la Covid19 dans l’objectif de faire face à l’inflation, défonce une porte déjà ouverte. Agravant les pauvretés qui s’y couvent, et le rend visibles par une sorte d’incapacités de mobilisation de ressource.
des pays, déjà fragilisés de ce double impact, sont appelés à prendre des mesures allant dans le sens d’assurer une condition meilleure, en indiquant qu’une intervention trop importante, à creer des taxes, est un risque. En dépit de ces informations précieuses à alléger les pressions fiscales, certains pays d’Afrique opèrent des augmentations à divers niveaux, augmentations qui mettraient les investissements directs étrangers dans plusieurs domaines à réduction, obliger les investisseurs à réduire leurs volumes d’affaires.

Les secteurs les plus touchés par exemple en Afrique de l’ouest sont ceux des taxes sur les importations. Les frais aéroportuaires subissent les unes augmentations.

Ce, du fait que les mesures d’accompagnement dont les Dts et autres interventions des partenaires techniques et financiers restent peu rationnalisées…

Yerima Amidatou

L'OEIL D'AFRIQUE

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