Conclusion de la COP29 : 300 milliards de Dollars promis sur 1300 milliards de dollars escomptés… Quel avenir pour la transition climatique en Afrique ?

L’OEIL D’AFRIQUE, le 25 Novembre 2024
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“Si nous retournons dans nos Etats, avec comme acquis, une promesse de 300 milliards de dollars par an, en disant que les pays développés se sont engagés pour nous, c’est une insulte” s’est s’exclamée N’Kiruka Maduweke, Directrice Nigeriane de société, à la clôture de la 29ème Conférence des Parties sur le changement climatique (COP29) tenue à Baku en Azerbaïdjan.

Débutée le 11 Novembre 2024, les pays africains s’y étaient rendus avec pour objectifs d’augmenter et de solliciter une contribution des pays industrialisés à hauteur de 1300 milliards de Dollars, pour gérer la transition climatique, conscients des travaux à mener afin de réguler les effets des changements climatiques.
Aujourd’hui, 22 Novembre 2024, au soir des 12 jours passés à négocier, la récolte est plus que mince… C’est effrayant…

De par l’histoire, l’on retient qu’au début du 19ème siècle, les géants de l’est, notamment les pays d’Europe et les Usa ont fondé leur richesse grâce à l’exploitation du charbon, du pétrole et autres matières premières provenant de l’Afrique. C’était sans penser ni se soucier des effets sur le climat.

Aujourd’hui, si l’on s’en tient seulement au principe de pollueur payeur, les grands exploitants doivent pouvoir compenser les déficits et impacts, ou conséquences désastreuses de leurs activités sur l’équilibre biothermique… C’est donc leur devoir de payer la contrepartie idoine pour juguler cette crise qui de jours en jours, s’accentue.
C’est ce qui explique le plaidoyer ou la demande des pays africains estimée à 1300 milliards de dollars d’aide publique au développement par an. Malheureusement, cette demande a été satisfaite à moins du quart, soit 300 milliards de dollars, une promesse à exécuter à partir de 2035, et dont les modalités d’attribution ne sont pas encore définies. Que faut-il en penser ?

YERIMA Amidatou