Célébration de la Journée Africaine des Mers et des Océans et de la Journée de la Femme Africaine

WIMAFRICA plaide pour la ratification de la charte africaine pour la sûreté et la sécurité maritimes

L’Oeil d’Afrique, le 04 Août 2023
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Les femmes maritimes veulent contribuer à la ratification de la charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique. A travers un atelier de sensibilisation tenu le 1er Août 2023 à Lomé, WIMAFRICA voudrait se servir de cette tribune comme un plaidoyer pour inciter les États à la ratifier afin que sa mise en oeuvre soit vraiment opérationnelle de sorte à ce que toutes les décisions et les actions qui vont concerner les pays africains soient effectives et que sur le plan juridique tous les dispositifs soient élaborés pour l’efficacité et l’efficience de la sécurité et la sûreté maritimes en Afrique.

C’est en substance ce qu’on peut retenir de cet événement organisé dans le cadre de la journée internationale de la femme africaine (31 Juillet) couplée à la célébration de la journée des mers et des océans célébrée les 25 Juillet de chaque année.
On peut citer outre les femmes des associations soeurs de WIMAFRICA entre autres WIMOWCA, WILAT, RESEAU DES FEMMES PORTUAIRES ET MARITIMES, WIMATOGO, AFPAL ET SYNERGIE, la présence d’un certain nombre de personnalités notamment les représentants du Port Autonome de Lomé et du Ministère de l’économie maritime, de la pêche et de la protection côtière.

Dans son mot de bienvenue, Mme Yevona Akuele Adanlete-Lawson, Présidente continentale de Women in Maritime, a rappelé l’importance que revêt l’événement pour les femmes du secteur maritime :

“cette célébration revêt une signification particulière, pour nous, femmes et jeunes filles, du secteur maritime. Elle nous offre ainsi une occasion privilégiée pour faire le bilan des actions menées au profit des jeunes filles et des femmes en tant qu’association et organisation”. 

Mme Adanlete-Lawson poursuit en témoignant toute sa gratitude au Chef de l’État Faure Gnassingbé, et à son Ministre de tutelle, Edem Kokou TENGUE, le Ministre de l’Economie Maritime, de la Pêche et de la Protection Côtière, d’avoir bien voulu envoyer un représentant à cette activité, ce qui démontre l’importance accordée au secteur maritime, à la Sûreté et la Sécurité maritimes et le développement en Afrique. “c’est à juste titre que le thème retenu pour cet atelier de sensibilisation « Contribution des femmes maritimes pour la ratification de la charte africaine sur la sûreté et la sécurité maritimes et le développement en Afrique (charte de Lomé) » nous interpelle en tant qu’acteur pour l’émergence et un leadership accru face aux enjeux maritimes. Nous mesurons donc les défis et les obstacles auxquels nos Etats africains et nos ports sont confrontés pour préserver la sûreté et la sécurité en vue de garantir un développement durable. C’est donc une opportunité pour nous femmes d’échanger sur les pratiques et le rôle des femmes en général et plus précisément celles du secteur maritime exclusivement” a-t-elle confié.  

Au représentant du Directeur Général du Port Autonome de Lomé, de féliciter WIMAFRICA pour l’initiative, et de rassurer sur la qualité des formations, vu les panelistes retenus: “l’organisation de cette journée et les diverses thématiques qui vont la jalonner, participent à cimenter la théorie selon laquelle, le développement durable de l’Afrique passe nécessairement par les femmes maritimes et portuaires que vous êtes. La qualité des panelistes me convainc particulièrement que, de vos travaux sortiront de judicieuses résolutions et recommandations qui trouveront écho dans tous les pays membres pour la ratification de la charte de Lomé.”

Ouvrant officiellement les activités, le représentant du Ministre de l’économie maritime, a pour sa part recadrer l’événement dans son contexte historique en remémorant les circonstances de son adoption: “Il nous souvient que c’est notre pays le Togo qui a abrité le sommet pour l’adoption de cette charte le 15 octobre 2016. Le Togo est également le 1er pays à avoir ratifié cette charte le 30 décembre 2016.” a-t-il confié, avant de continuer avec le rappel de la sollicitation faite lors de l’investiture de la présidente continentale de WIMAFRICA relative à sa ratification :

“il convient de rappeler que lors de l’investiture de la Présidente Continentale de WIMAFRICA, Madame Akuélé Yevona ADANLETE LAWSON, nous avons proposé aux pays membres de WIMAFRICA de mener des actions pour la ratification de cette charte.”

Il rassure enfin de son entière disponibilité à soutenir les actions de WIMAFRICA et encourage l’assistance pour le bon déroulement dudit atelier pour des résultats résilients : “A ce titre, le Ministère de l’Economie Maritime de la Pêche et de la Protection Côtière ne ménagera aucun effort pour soutenir les nobles actions de WIMAFRICA visant la ratification de cette charte. Je voudrais donc inviter, Mesdames et Messieurs, les différents panelistes à mieux identifier les grands axes de la charte, les enjeux pour les femmes maritimes afin de proposer des résolutions et des recommandations visant à amener les autres pays à la ratification de la Charte de Lomé.”
Il sied de noter la présence du Ministre Stanislas BABA, Coordonnateur National de la Cellule MCA-Togo à cet atelier.

Yérima Amidatou