Assise du REESAO à Lomé
Des éminents chercheurs et experts de l’enseignement supérieur planchent sur la question du retard des calendriers académiques
L’Oeil d’Afrique, le 13 septembre 2023
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Quand on parle d’excellence, il faut mettre tout en oeuvre, pour commencer à temps et terminer à temps… 22 Universités membres du Réseau pour l’Excellence de l’Enseignement Supérieur en Afrique de l’Ouest (REESAO) ont dans ce contexte marqué de leur presence, une rencontre organisée à Lomé, dans la capitale togolaise les 12 et 13 septembre 2023, relative à la résorption des retards dans les calendriers académiques.
Cette initiative fait suite à la volonté de relever le défi de régularisation à la normale des calendriers académiques dont les retards sont constatés et déplorés depuis 2017. Cet atelier répond donc à l’orientation stratégique de la conférence des Recteurs, Présidents et Directeurs Généraux des Institutions d’Enseignement Supérieur, membres du REESAO afin d’aboutir à une approche de solution envisageable, améliorer les façons de faire et réduire les retards dans les calendriers académiques, minimiser les perturbations dans les calendriers académiques.
A la cérémonie d’ouverture, le Vice Président de l’Université de Lomé, Comlan Batawila, livrant le message de son Président, a émis le vœu que les conclusions des travaux puissent effectivement contribuer à l’excellence de l’enseignement supérieur dans l’espace, et rassure de son engagement à être porte-parole du REESAO à la prochaine conférence des Recteurs, Présidents et Directeurs Généraux des Institutions d’Enseignement Supérieur, à qui les conclusions seront transmises pour appropriation.
Le présent atelier, selon les organisateurs, va s’inspirer des expériences de bonnes pratiques de quelques institutions qui ont un calendrier académique à peu près normal et voir dans quelle mesure on peut étendre et capitaliser leur expérience pour résoudre ce problème de retard académique.
Il s’agit donc pour nous, précise le Président du REESAO, Pr Adama Coulibaly, de nous entendre sur la notion de résorption de retard, sur la stratégie qui est la bonne et qui prend en compte tous les aspects de solution de ces retards dans le contexte LMD, une directive adoptée par la plupart des pays membres de l’Uemoa.
Les conclusions des travaux sont attendues dans la journée du 13 septembre.
AYEGNON Éva