Aneho, le foyer de la Renaissance culturelle au Togo

 Aneho, le foyer de la Renaissance culturelle au Togo

L’Oeil d’Afrique, le 21 mai 2022

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Situé sur la côte des esclaves au Togo, Aného, la ville des Ana ou la case des Ana reprend progressivement vie. Les activités de cette ville frontalière du Togo, à mi-parcours du fort de Ouidah (au Bénin), et Gold Coast (au Ghana), autrefois bien assujettie au commerce transfrontalier avec les pays limitrophes, prennent un rebond surtout à la suite de l’ouverture des frontières longtemps restées fermées pour cause de la pandémie au Covid19…

Des attractions touristiques et des sites touristiques

Décrite comme le refuge des Ana, peuple Mahi hostile à la traite négrière, cette cité historique, reste un centre culturel, un monument historique vivant de par son historicité. Des légendes se racontent sur la croisée des cultures de peuplements venus du Dahomey, est aujourd’hui foyer de la Renaissance culturelle au Togo.

Ana-ho, bien avant les Guins, traduit comme la case des Ana, ou encore la cité des Ana, dans l’ère de la reprise post-Covid, est en pleine renaissance.

Terre d’escale des Allemands, reprise par les guins, Aneho se compte aujourd’hui comme un exemple de cité en passe de servir d’exemple de réussite de la décentralisation, réussite qui rayonne par sa beauté mais aussi par la volonté de gens de bonne foi, que l’on ne présente plus. Le Préfet, le Maire, les acteurs culturels et traditionnels, et les services publics avec une jeunesse.

Des travaux de rehabilitation de certains ouvrages coloniaux, des décorations, ..des infrastructures socioculturelles en gestation, des fresques murales, avec un regain d’activités culturelles aux centres culturelles qui jalonnent cette merveilleuse cité, notamment l’Ecomusée Guindoua d’Aneho,…avec une découverte des sites touristiques de la commune dont les berges lagunaires de follyvi joe reboisées en mangrove, la forêt sacrée de prise de la pierre sacrée de Glidji Kpodji, le lycée technique d’Aneho Glidji, le Palais royale de Glidji, l’embouchure d’Aneho, l’hôpital psychiatrique de Zébé… Des ouvrages d’art, des fresques murales, des artistes de renoms internationaux, sont également conçus et réalisés pour marquer les esprits des faits d’histoire.

On observe un nouveau concept de développement en cours à Aneho à travers la décentralisation…la gestion du peuple par le peuple et pour le peuple.





Des activités à l’agenda culturel dans la prefecture sont denses et riches…dont le tour du Mono prévu le 29 mai prochain

L'OEIL D'AFRIQUE

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