Lutte contre le VIH-Sida : des progrès réalisés, mais encore de défis à relever
A propos de la femme agricultrice, actrice de développement, la Directrice des opérations de la Banque Mondiale conseille: “Les gens qui sont “SMART” investissent dans la FEMME…”
L’Oeil d’Afrique, le 15 Novembre 2023
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En marge de sa visite à la ZAAP d’Anyron, dans la préfecture de l’Avé au Togo, la Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et la Guinée, Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, a assuré vouloir travailler au développement à travers la femme.
C’est lors d’un entretien qu’elle a bien voulu accorder à votre journal, L’Oeil d’Afrique, entretien au cours duquel, la Dame décline son ambition pour la femme agricultrice, actrice de développement.
A l’entendre dire, “Aucun pays du monde n’a su booster son développement, en laissant la moitié de sa population derrière“…par cette phrase, Mme Marie-Chantal ferait certainement allusion au pourcentage de la femme oeuvrant dans le secteur agricole, (environ 56,4%) et aussi la contribution de l’agriculture dans la constitution du PIB au Togo (plus de 40%).
Ainsi, apportant une explication à sa phrase susmentionnée, Mme la Directrice des opérations poursuit:
Donnant l’exemple spécifique de la ZAAP d’Anyron, Mme la Directrice des opérations envisage d’aider à améliorer la productivité de sorte qu’elle soit à échelle :
Rappelons que la Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Togo, Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, a procédé hier 14 Novembre 2023 au lancement d’un projet sous-régional en direction de la femme et de la jeune fille. Comme son nom l’indique, le Projet d’autonomisation des femmes et du dividende démographique en Afrique subsaharienne (SWEDD+) a pour objectif d’améliorer l’accès des filles et des femmes à l’apprentissage, aux opportunités économiques et à l’utilisation des services de santé ainsi qu’à renforcer les capacités institutionnelles en matière d’égalité aux sexes. Ce projet d’envergure devrait intervenir dans les zones et territoires avec de multiples fragilités, entre autres, le taux élevé de mariage des enfants, les grossesses précoces, la déscolarisation des filles.
YERIMA Amidatou