16 Jours d’activisme contre les VBG

WILPF Togo s’investit dans la logique de faire cesser toute violence

L’ŒIL D’AFRIQUE, LE 29 Novembre 2023

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Le lancement des 16 Jours d’activisme contre les violences basées sur le genre, a été l’occasion pour WILPF Togo de réitérer son engagement pour la paix et la non violence, à travers une sensibilisation plus accrue en faveur de la lutte menée pour que le Togo rejoigne les pays signataires de la coalition contre la fabrication et l’utilisation des armes létales autonomes.

Samedi 25 Novembre 2023 à Lomé, les membres de l’association ont été une fois encore renforcés sur la thématique « ROBOTS TUEURS », axé sur le thème : « Stop au développement, à la production, à l’utilisation sans contrôle des robots tueurs ». L’invité d’honneur était le député de Dankpen, Innocent Kagbara, qui, s’étant excusé à l’avance, s’est fait représenter. Un point sur la lutte a été fait à cet effet, en vue de permettre au député de s’imprégner de la démarche pour servir de porte-parole à l’assemblée en faveur du plaidoyer entamé par l’association pour que le Togo rejoigne la coalition.

Mais bien avant, un développement a été donné par le Dr Jules Y. Wahare, Expert genre, sur les motivations de la lutte pour l’équité genre, et la nécessité pour les hommes de rejoindre cette lutte afin qu’elle soit porteuse. Revenant sur l’esprit de l’instauration des « 16 Jours d’activisme contre les VBG », l’expert Jules estime que les 16 Jours d’activisme constituent une action spécifique pour les femmes et filles, pour dévoiler les violences et dénoncer les auteurs, mais aussi sensibiliser les peuples à privilégier la paix et la cohésion sociale.

Il ya lieu de préciser, ajoute Mme Bassiratou Idrissou Traoré, Présidente de WILPF Togo que les hommes sont victimes de violence de la part de certaines femmes. C’est dire que lorsqu’on parle de violence sexiste, la logique voudrait que l’on comprenne que cela interpelle les deux sexes. Toutefois, si aujourd’hui l’on vient à parler d’un regain de violence d’un sexe sur l’autre, cela sous-entend que par récurrence, ce cas est plus fréquent. D’où la nécessite d’accentuer les sensibilisations pour faire cesser cette crise qui prend de l’ampleur, et qui déshumanise la société humaine. Aussi, les hommes sont-ils appelés à rejoindre la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.

Le thème abordé porte sur la convention 189 de l’Organisation Internationale de Travail (OIT) sur les souffrances des travailleurs domestiques. Un vibrant témoignage a été rendu par une travailleuse domestique, relatif à son travail et son statut actuel.

Ayegnon Eva